La Ville de Petite-Rosselle, l’ASBH et La Poste s’associent pour installer des containers en carton dans les lieux publics afin de collecter des masques usagés dans la commune. Ces masques seront recyclés et transformés en granulés de polypropylène, matière première pour la production d’objets en plastique. La Ville de Petite-Rosselle et l’ASBH se sont associées pour souscrire à l’offre Recygo de La Poste qui propose une solution clefs en main pour la collecte et le recyclage des masques chirurgicaux usagés. « Malgré l’amélioration de la situation sanitaire et le recul du coronavirus, il est à craindre que le port du masque doive s’inscrire dans la durée et cette solution permet de réduire son impact environnemental tout en favorisant l’insertion professionnelle et l’emploi en France », explique Eric Federspiel, maire de Petite-Rosselle.
70 containers, fabriqués en France en carton recyclé et recyclable, pouvant contenir chacun 350 masques, ont été commandés par les deux partenaires. Ils seront installés à proximité des écoles, des terrains de sport, dans les bâtiments publics. Le déploiement des containers a commencé à la mairie, au centre technique municipal, dans les écoles primaires, le collège et dans plusieurs commerces de la Ville. « C’est une vraie satisfaction de savoir que tous ces masques n’iront pas polluer la nature environnante », poursuit le maire. « Un choix responsable » Sébastien Goeury, le président de l’Association d’Action Sociale et Sportive du Bassin Houiller, précise : « L’ASBH a immédiatement accepté de s’associer à cette action. Nous comptons 250 salariés et de nombreuses structures : microcrèches, haltes garderies, chantiers d’insertion, centres sociaux… La gestion des masques devient un vrai problème. La solution amenée par La Poste arrive au bon moment. Nous avons fait ce choix d’une démarche responsable qui est un vrai plus pour une structure comme la nôtre. Nos différents espaces seront bientôt tous équipés d’un container. » Une fois l’ensemble des containers pleins et scellés, ils seront pris en charge par Recygo et envoyés dans une entreprise angevine où ils seront traités et transformés en granulés de polypropylène, matière première pour la production d’objets en plastique, tels que des cagettes et de pots pour l’horticulture. Un collectif associatif, piloté par l’ASBH, travaille sur des jardins partagés sur le territoire de l’agglo. Plusieurs projets se lancent à Petite-Rosselle, Stiring-Wendel et Forbach où le concept sera développé au Bruch sur une parcelle de 5 000 m² mise à disposition par CDC Habitat. Au quartier du Bruch, entre les allées des Érables, des Peupliers et de la Lisière se trouve un bel espace vert. C’est sur ce terrain de 5 000 m², propriété de CDC Habitat, qu’un collectif associatif a l’ambition de créer un grand jardin partagé ouvert à tous les habitants. Un appel à projets de l’État « L’idée est partie de l’agglo de Forbach, suite à un appel d’offres lancé par l’État dans le but d’encourager les projets de jardins partagés et collectifs », indique Rocco Saccucci, directeur de l’ASBH. L’initiative est portée par différents partenaires. « Nous nous sommes appuyés sur des associations déjà existantes, celle du jardin partagé de Bousbach et les Potes à Gé-La Rêverie de Stiring-Wendel. Un collectif a été monté et nous avons fait le tour des communes de l’agglomération de Forbach pour voir qui serait intéressé par ce type d’aménagement », détaille le responsable de l’ASBH. Le projet de jardin partagé au Bruch a été présenté, lundi, par le collectif au maire de Forbach, Alexandre Cassaro, très intéressé par cette initiative d’agriculture urbaine. Photo RL /Josette BRIOT « Un lieu de vie et d’échanges »
Trois projets sont sortis de ces rencontres. « Notre collectif a obtenu un terrain communal à Petite-Rosselle et un à Stiring. À Forbach, le bailleur CDC Habitat nous a mis à disposition des parcelles et s’associe avec nous pour aménager un jardin partagé au Bruch. Il sera bien placé, entre la cité et la partie résidentielle du quartier. L’idée est de créer un lieu de vie et d’échanges », explique le président de l’ASBH, Sébastien Goeury. Les partenaires ont déjà en tête le jardin rêvé. Un schéma d’aménagement a été dessiné, « mais rien n’est figé. Nous organiserons des réunions publiques pour associer la population au projet, insiste Sébastien Goeury. Il y aura un potager pour une production partagée de légumes, mais aussi un verger avec des fruitiers. Comme l’endroit a pour but d’éduquer les gens au respect de la nature et au développement durable, on y installera des panneaux solaires, des récupérateurs d’eau de pluie, des composteurs. » Autre aspect très important : « Nous souhaitons que les gens s’y retrouvent pour jardiner, mais aussi autour d’activités culturelles et périscolaires, c’est pour cette raison qu’un amphithéâtre y sera installé. » « Un exemple à suivre » Aménagé en milieu urbain, le jardin du Bruch pourrait devenir un projet pilote pour d’autres quartiers. « Nous espérons obtenir le financement de l’État pour cette opération », souligne Rocco Saccucci, saluant « le vrai engagement » de CDC Habitat dans ce dossier. « Le concept de jardin partagé répond totalement à notre souhait constant d’améliorer le cadre de vie de nos locataires et de répondre à notre devoir de cohésion sociale, rappelle Laurent Filorizzo, directeur d’agence CDC Habitat Sainte-Barbe. Le développement de l’agriculture urbaine et la transition agroécologique sont des solutions efficaces pour créer du lien social mais aussi pour redonner du sens à des circuits courts respectueux de l’environnement et d’une alimentation saine. Ce projet, j’en suis sûr sera montré comme un exemple à suivre. » Collecte nationale : les jeunes s’unissent et récupèrent des produits pour la Banque alimentaire18/4/2021
Chaque année, la Banque alimentaire organise deux grosses collectes de denrées dans les supermarchés de France. Ce samedi 17 avril, au Lidl de Freyming-Merlebach, plusieurs jeunes de l’Action sociale et sportive du bassin houiller (ASBH) se sont mobilisés pour aider l’association. « Il y a millions de gens qui crèvent de faim », lâche Rodolphe comme pour expliquer son geste, tout en déposant une cagette entière de boîtes de conserve dans un des paniers de la Banque alimentaire.
L’association, qui vient en aide au plus démunis, a placé des chariots de courses aux entrées des supermarchés en Moselle pour leur grande collecte nationale, qui s’est déroulée ce samedi 17 avril. En France, 190 bénévoles et 71 magasins partenaires étaient à pied d’œuvre pour cette opération. Plusieurs commerces du secteur de Forbach y ont participé. Au Lidl de Freyming-Merlebach, ce sont les jeunes de l’ASBH , en partenariat avec la Conférence Saint-Vincent-de-Paul de Hombourg-Haut , qui se sont occupés de récupérer les produits offerts par les clients. Des jeunes volontaires Pour Lahcene Scherer, animateur à l’ASBH, c’est une petite fierté de voir « des jeunes de quartier, entre 11 et 15 ans, aider leur prochain. Ils sont tous volontaires et ils viennent avec le sourire » Au bout d’un des chariots, on retrouve Amel, 13 ans, qui n’en est pas à sa première collecte solidaire. Les clients apprécient aussi de voir que la jeunesse se mobilise. « Je sais que ça aide des gens, donc je suis contente », indique l’adolescente. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les clients apprécient aussi de voir que la jeunesse se mobilise. Conserves, dentifrice, gel douche, plat cuisiné, céréales, les chariots se remplissent rapidement. « Rien que ce vendredi, nous en avons rempli six entiers. Je pense que nous avons pu récolter une tonne de produits, souffle admiratif Lahcene Scherer. Les gens sont vraiment généreux. » C’est en format réduit que s’effectue l’accueil de loisirs au centre social du Maroc durant ses vacances. En effet, seuls les enfants des personnels en première ligne face au coronavirus peuvent être reçus. Habitué d’ordinaire à recevoir plusieurs dizaines d’enfants pour les vacances, en cette période de confinement, le centre social de l’ASBH (Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller) ne peut accueillir que les enfants des personnels indispensables à la gestion de l’épidémie, en référence à la liste édictée par le gouvernement. Les deux centres sociaux du Maroc et de Breckelberg ont mis leurs moyens en commun. Une dizaine d’enfants, répartis en deux groupes, sont ainsi reçus au centre social ASBH du Maroc.
Respecter l’idée de l’accueil de loisirs Comme l’explique Marie-Rose Becker, responsable du centre social, « nous nous sommes adaptés au protocole en vigueur, mais nous devions garder à l’esprit qu’il s’agissait d’un accueil de loisirs. Nos équipes d’animateurs ont fait preuve d’ingéniosité pour s’adapter. Ils sont tous volontaires et ont préparé un programme varié et ludique, sans pouvoir avoir recours à des intervenants extérieurs. » Le thème retenu pour les plus petits (3-5 ans) est le monde des marionnettes, tandis que pour les plus grands (6-13 ans) le projet d’animation est centré sur l’Inde et sa culture. Plusieurs activités sont menées dans un premier temps dans le but de décorer la structure aux « couleurs » de l’Inde. Dans un second temps, tout est abordé de façon à permettre aux enfants de découvrir ce pays et sa culture. Ce programme favorise la mixité sociale et la tolérance en proposant aux enfants la découverte d’une culture différente de la leur. Pour ces vacances scolaires, qui tombent en plein confinement, le centre social de Bellevue de Forbach, géré par l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH), accueille une nouvelle fois les enfants des personnels prioritaires. Concentrée et armée de feutres, Alana, 7 ans, s’applique à colorier le personnage d’Harry Potter. Comme elle, ils sont quinze enfants, de 3 à 11 ans venus de Forbach, Stiring-Wendel, Freyming-Merlebach ou encore Folkling, accueillis durant ces vacances scolaires par le centre social de Bellevue de Forbach. Depuis le premier confinement, en mars 2020, les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire bénéficient d’un accueil dans plusieurs structures dédiées en Moselle. « Les parents sont forcément rassurés, souligne Cécile Masachs, référente secteur enfance à l’ASBH de Bellevue. Ils travaillent dans le domaine de la santé, au sein des collectivités ou encore dans les forces de l’ordre. Ce confinement, comme les précédents, a été décidé rapidement, ils devaient trouver un moyen de faire garder leurs enfants. » Des règles strictes Les adultes sont toujours sur le qui-vive pour désinfecter le matériel des enfants, leur rappeler de porter le masque (dès 6 ans) et de se laver les mains dès qu’ils éternuent. « Depuis un an, les enfants se sont adaptés aux règles sanitaires, mais ils sont à saturation », souffle Cécile Masachs. Bien que contraignantes, les bambins respectent scrupuleusement toutes ses règles qui s’invitent même dans leurs activités… « On ne peut pas faire de jeux collectifs, les sorties sont limitées. Chaque enfant a son matériel, qui est constamment désinfecté. On essaie d’éviter au maximum les contacts… Les repas sont tirés du sac et sont exclusivement froids », énumère la référente. Des centres d’accueil mieux préparés Si rien n’a véritablement changé en un an, les centres d’accueil sont désormais mieux préparés pour faire face à ces situations. « On a l’habitude maintenant. Au début c’était compliqué », lâche Marie Serra, animatrice. Au fil des confinements, la liste des inscriptions s’allonge et les mêmes têtes reviennent. « Ce sont souvent les mêmes enfants que l’on accueille, que ce soit durant les vacances ou pendant le périscolaire. Lors du premier confinement, nous ne pouvions qu’en garder huit », indique Cécile Masachs. Malgré une ambiance pesante inhérente à la situation actuelle, les têtes blondes gardent le sourire. Sauf Noé, 10 ans, dont la maman infirmière l’a placé au centre social de Bellevue. Le jeune garçon aurait « préféré rester à la maison », sûrement pour jouer à la PlayStation. Courage Noé ! Le jardin La Rêverie a signé, en février dernier, un partenariat avec l’ASBH de Stiring-Wendel. Un premier atelier a été organisé avec des mamans et des enfants du secteur famille de l’ASBH. Les deux associations partagent la même vision qui se fonde sur trois objectifs : social, culturel et écologique. Fin mars, le jardin collectif/collaboratif/pédagogique “La Rêverie” situé 50, rue Saint-Roch a reçu des mamans et leurs enfants du secteur famille de l’ASBH de Stiring-Wendel pour un premier atelier depuis la signature d’un partenariat entre les deux associations en février dernier.
Il s’agissait de rempoter 600 pieds de tomates pour une séance de jardinage solidaire et conviviale « dans un lieu reposant et hors du temps », selon Sarah Erb, responsable du secteur famille de l’ASBH. Elle ajoute : « Nous avons réservé quelques bacs pour aller jardiner régulièrement. On peut tout exploiter de la terre à la cuisine, c’est très pédagogique. Et on bénéficie des conseils des bénévoles ». Partager les talents de chacun « Ce partenariat permettra de travailler ensemble dans une même vision et de partager les talents de chacun : les connaissances des bénévoles de la Rêverie d’un côté et pour l’ASBH, par exemple, un coup de main des salariés du chantier d’insertion. On achètera aussi les graines de légumes anciens de l’association stiringeoise afin de les planter lors de nos actions dans les jardins du B’est », annonce Sébastien Goeury, président de l’ASBH Moselle. Cette vision partagée se fonde sur trois objectifs : social, culturel et écologique. Une association qui sera génératrice de lien social et de rencontres, promouvra le manger mieux et le circuit court ou encore la transmission des savoirs. Le tout dans des actions au contenu visant l’intérêt général et collectif. Citoyen, bénévole et écologique « Nous sommes très complémentaires avec l’ASBH qui est une grosse structure qui a notamment des moyens humains et matériels. Nous apportons le côté citoyen, bénévole et écologique. Six ans que nous cultivons de cette manière et que nous œuvrons dans l’animation culturelle et écologique. Nous apporterons notre expérience dans ce projet, écologique et environnemental », détaille Renaud Coquet, président de la Rêverie. Les deux associations sont aussi en phase de réflexion et souhaiteraient être rejointes par d’autres structures et centre sociaux ainsi que des communes, « pour un projet à plus grande échelle » afin de s’établir sur plusieurs sites dont chacun aurait sa spécificité. « L’occasion de créer des jardins pédagogiques et partagés animés par une gouvernance citoyenne », ajoute Sébastien Goeury. Des actions mises en place pour lutter contre l’insécurité et les incivilités au quotidien31/3/2021
Le constat
« Beaucoup de nos concitoyens se plaignent du sentiment d’ insécuritéqu’ils perçoivent en ville ». Gaétan Vecchio, adjoint au maire de Saint-Avold , en a conscience. Ce mardi 30 mars, avec les autres élus naboriens, la police , les bailleurs et travailleurs sociaux, les chefs d’établissements scolaires et les parents d’élèves, ils se sont réunis dans le cadre du Groupement partenariat opérationnel (GPO). L’occasion de dresser un constat dans un premier temps, puis de plancher sur des solutions. Ce qui inquiète les habitants en premier lieu, ce sont les rassemblements de jeunes, en ville ou dans les quartiers. Des rassemblements à ne pas confondre avec des réunions de bandes (généralement organisées). Ce phénomène est l’une des conséquences de la crise de la Covid-19, avec la fermeture des bars, restaurants, snacks. « Du coup, beaucoup mangent dans la rue ou à l’extérieur. Idem, les gens ne peuvent pas se trouver dans des lieux clos, donc ils optent pour l’extérieur ». Ce qui est mal perçu et assimilé à des clans. Autre souci, les déchets laissés par ces attroupements de personnes qui ternissent un peu plus l’image de la ville. Cela en particulier à la Carrière-Wenheck, aux abords des lycées, le long des quais de l’Agora et autour des fast-foods. Délinquance En ce qui concerne la délinquance, selon le premier adjoint Umit Yildirim, Saint-Avold n’est pas une zone de non-droit. Bien sûr, il existe une économie parallèle dans certains endroits, bien sûr les agressions, vols, affaires de stupéfiants, délits routiers sont courants, tout comme les dégradations et incivilités. « Les autorités n’ont pas constaté une hausse de la délinquance à Saint-Avold. Elle est comparable à des villes du secteur de même taille. D’ailleurs, nous ne sommes pas classés en zone rouge, comme Farébersviller ou Behren-lès-Forbach ». Les solutions Pour enrayer ce sentiment d’insécurité, plusieurs actions ont été menées. D’abord au sein des établissements scolaires, où les élèves ne peuvent plus en sortir entre les cours ou durant la pause méridienne sans autorisation parentale. « Cela pour éviter les rassemblements », précise Gaétan Vecchio. Pour la question des déchets , un travail est conduit par les bailleurs sociaux : « Malheureusement, nous n’allons pas mettre un policier municipal derrière chaque citoyen pour veiller au respect de la propreté ». La solution : faire de la prévention, renforcer les patrouilles de la police municipale. Et surtout remettre les services publics au cœur des quartiers. « Nous allons réactiver le Comité intercommunal de prévention de la délinquance et de la radicalisation. Relancer le centre social avec l’arrivée en juin de l’ASBH, organiser des permanences du CIDIFF, du CCAS, de la Protection maternelle infantile, de la Mission locale. L’idée étant de parvenir à un traitement équitable pour tous les Naboriens ». Ces actions faisaient partie des promesses de campagne de la majorité , avec l’installation des comités de quartier qui vient d’aboutir et la démolition cet été de barres d’immeubles squattées à la Carrière. Source RL Mercredi matin, au guidon d’un triporteur, Lahcène Scherer, animateur à l’ASBH, a arpenté les cités Sainte-Barbe et Arc-en-ciel pour proposer des livres, DVD et jeux aux habitants. L’opération, portée par le centre social MDA de Freyming, sera renouvelée toutes les semaines dans différents quartiers. Dans la petite cour de la résidence Sainte-Barbe, les seniors qui habitent là s’avancent vers le triporteur, interloqués. Deux grands paniers verts contiennent des dizaines de livres, mais aussi des DVD, des puzzles, des jeux de société. Une dame saisit un bouquin. « Prenez, c’est fait pour ça ! », lui dit un homme. Oui, elle peut le garder et oui, c’est gratuit. Étonnée mais heureuse, la résidente repart avec un roman dans le panier de son déambulateur.
« S’adapter aux conditions sanitaires » Ce mercredi, l’ASBH a lancé un nouveau service pour les habitants des quartiers Freyming et Hombourg-Haut. Chaque semaine, le temps d’une matinée, un triporteur arpentera les différentes cités pour proposer de la culture et du lien social. Pour cette grande première, la résidence Sainte-Barbe et les rues de la Croix, de Verdun et de Nancy constituaient les étapes de Lahcène Scherer au guidon du triporteur. Mercredi prochain, il pédalera dans le Beerenberg et la partie freymingeoise de la cité Chapelle. Puis la semaine suivante, il sera côté hombourgeois et aussi au Langenberg. L’initiative de cette bibliothèque ambulante revient à l’équipe du centre social MDA de Freyming, pour qui l’objectif premier est d’apporter « du lien social dans les quartiers, explique Sarah Halbeher, responsable du site. Nos idées doivent s’adapter aux conditions sanitaires. Avec Lahcène Scherer, on a mis en place différents circuits. » Des livres puis des petits plats ? La bibliothèque du centre social ASBH Chapelle actuellement fermée, des livres y ont été piochés pour alimenter le gros caisson du triporteur. « Ce sont des dons des habitants, c’est pour cela qu’on les donne aussi. Comme les gens ne peuvent plus venir, on a décidé d’aller vers eux. On veut continuer à rendre service », explique Lahcène Scherer, gilet jaune sur le dos et casque sur la tête. Le triporteur, à assistance électrique, vient des Pays-Bas. Il a été financé par les bailleurs Moselis, LogiEst, CDC Habitat ainsi que la Caf de la Moselle. Tout le printemps, les livres vont donc circuler dans les quartiers. Mais dès cet été, si les conditions le permettent, Lahcène Scherer a déjà une autre idée derrière la tête pour ce triporteur : « J’ai envie de faire des démonstrations de cuisine ambulante. » C'est une parenthèse dépaysante et rafraîchissante qui s’est tenue à l’accueil de loisirs de Faulquemont géré par l’Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller (ASBH) aux enfants de 3 à 6 ans, sur le thème ‘‘Voyage sur la banquise’’.
En cette période de vacances d’hiver, le directeur David Wolf et les animatrices Coralie, Marie-Claude et Mélissa ont proposé un panel d’activités alternant jeux en extérieur et activités manuelles autour du thème choisi. « Nous avons ainsi invité les enfants à découvrir les animaux qui peuplent la banquise sous forme de dessins à peindre ou d’igloos à confectionner », indique David Wolf. Ces dessins (ours blancs, pingouins, renards polaires, baleines ou flocons de neige) ont ensuite servi de support à la réalisation d’une fresque murale et surtout à l’organisation d’un grand jeu, moment phare du séjour. « À la grande surprise des enfants, nous avons fait subitement disparaître tous les animaux de la fresque, partis rejoindre des contrées plus chaudes, continue le directeur. Et grâce aux empreintes laissées aux quatre coins de la salle par les fugitifs et aux indices gagnés lors de divers jeux, les enquêteurs en herbe ont su tous les retrouver glanant au passage quelques plaisirs glacés. » Quatorze enfants ont ainsi partagé ces activités et apprécié de se retrouver chaque jour dans l’espace cantine de l’école du Stade. Grâce à une organisation minutieuse et malgré les contraintes liées au contexte sanitaire, l’accueil de loisirs du centre social du Maroc a pu proposer de multiples activités aux jeunes vacanciers. De quoi offrir également du travail à des intermittents du spectacle particulièrement touchés ces temps-ci. Malgré la situation sanitaire, les accueils de loisirs de l’ASBH (Association d’action sociale et sportive du Bassin houiller) sont restés ouverts durant les vacances de février. « Nous avons appliqué un protocole strict pour pouvoir accueillir les jeunes enfants et tout s’est bien passé », précise Nadia Nouali, en charge de l’accueil au centre social du Maroc à Creutzwald.
Deux accueils séparés étaient proposés avec un nombre réduit d’enfants. « Alors qu’en règle générale, nous recevons une moyenne de 30 enfants, nous avons limité le nombre à 16 enfants, tant pour l’accueil des 3 à 5 ans que pour l’accueil des 6 à 12 ans. Chacun des accueils était divisé en deux groupes distincts de 8 enfants et travaillait séparément. Pendant qu’un groupe faisait des activités en plein air, l’autre profitait d’activités avec un animateur à l’intérieur », précise encore Nadia. Des activités ludiques et éducatives Le groupe des plus jeunes aura pu profiter des animations proposées par la compagnie Poil à gratter et de la présence de Christian Luzerne, conteur, qui leur aura permis de voyager dans l’imaginaire et le merveilleux. Tout au long de la semaine, ils étaient accompagnés par Fatima, Maryam, Siloua et Yaelle. Les plus grands, encadrés par Immaculada, Melody, Christel et Anita, ont eu droit, pour leur part, à des activités pédagogiques proposées par ‘‘Les Petits débrouillards’’ au jardin pédagogique. Au programme de la semaine : atelier photo avec Benjamin, beat-box avec Aimad, séance graffiti avec Jeremy ou découverte des effets de sons réalisés avec une platine sous la houlette de Joachim. Les activités ont été réalisées par des intermittents du spectacle, contraints à l’inactivité à cause de la pandémie actuelle, et en parfaite concertation avec les services de la ville. Les parents se sont dit rassurés et les enfants ont passé une belle semaine, pleine de beaux souvenirs. |
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